
Saut de l'Ange
Télépathie des handicapés
Notre méconnaissance et notre ignorance peuvent les faire souffrir…
Je me permets de vous faire part d’une expérience qui a marqué à vie mon point de vue sur le handicap extrême et sur nos visions tellement restrictives de la plupart d’entre nous.
Il y a plus de 15 ans, j’étais invitée une après-midi chez des châtelains pendant la période de Noël.
Je rentrais dans la pièce principale pour saluer toutes les personnes qui étaient présentes et alors que j’allais m’asseoir, une voix dans ma tête m’a dit : « tu ne m’as pas dit bonjour ! ».
Je regardais autour de moi sans rien remarquer et allais m’asseoir à nouveau et la voix dans ma tête me dit encore : « Mais tu ne m’as pas dit bonjour ! ».
J’avais salué tout le monde – Personne autour de moi ne semblait offusqué d’un éventuel oubli de ma part ou venait d’entrer ou était caché par quelqu’un d’autre.
Mais cette voix dans ma tête était tellement volontaire et tonitruante que vraiment je ne pouvais pas faire autrement que de chercher mieux du regard et faire le tour de la pièce, qui était certes grande.
La situation était quelque peu insolite, tout le monde était assis et moi je tournais autour de moi-même, captée par cette voix qui semblait ne pas vouloir me laisser tranquille tant que je ne lui aurais pas dit bonjour.
Enfin, caché par l’aménagement de la pièce, était étalé dans un lit d’époque un être en position déformée, figée comme transformé en pierre – j’avais finalement trouvé l’être dont la voix résonnait si fort dans ma tête et m’empressais de l’embrasser pour le saluer comme les autres.
Après cela, au fil des conversations, nous en sommes venus à parler d’Henri, l’enfant tétraplégique du lit – Ces parents avaient chargé une personne spécialisée de communiquer avec lui à l’aide d’un ordinateur capable de déchiffrer sa pensée grâce aux mouvements des yeux. Henri avait pu ainsi leur faire part de sa désolation de rendre la vie de ses parents si compliquée et de la tristesse qu’il ressentait dans leurs coeurs…
J’ai appris quelque temps plus tard le décès d’Henri.
Mais, dans mon for intérieur, je sais qu’Henri a laissé la trace de son existence dans mon coeur,
et je raconte depuis, autant qu’il est possible, mon expérience avec lui,
pour prouver que l’on ne doit pas juger l’existence des handicapés (utile, inutile, pas digne d’être vécue…) et surtout que l’on a aucun droit de vie ou de mort sur eux !
Il y a peu de temps encore, une maman désespérée me demandait si j’avais la possibilité d’aider son fils adulte,
qui, à la suite d’un accident, était devenu tétraplégique, aveugle et sourd.
Au moyen de sa photo, je me suis connectée à ce jeune, qui a bel et bien une vie télépathique,
puissante puisque c’est devenu son seul mode de communication,
qui ne l’empêchait pas de se sentir seul à mourir puisque personne ne l’écoutait.
Son handicap total lui avait ôté son humanité aux yeux de son entourage.
Ce que nous faisons subir à certains handicapés, par méconnaissance ou ignorance, est parfois innommable.
Nous n’avons pas idée qu’ils entendent parfois tout ce que nous disons sur eux, qu’ils sentent tout le mépris que certaines personnes ont pour eux et qui s’en occupent au quotidien.
Nos sens sont tellement réduits à leur plus simple usage,
que nous ne savons pas rentrer en relation avec les êtres qui nous entourent,
même s’ils émettent des ondes que notre cerveau est tout à fait capable de capter et comprendre.
Je n’ai aucune révolte, aucune revendication – uniquement de la compassion pour tout ce qui vit
(même pour ce qui ne semble pas vivre à nos yeux terrestres).
L’humain gagnera en bien-être, en harmonie et en épanouissement à s’ouvrir à des horizons qui dépassent sa raison et son intellect.
Additifs alimentaires
LISTE COMPLETE
Voici maintenant la liste qui se veut exhaustive (mais qui ne l’est pas) de tous les colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs que l’on peut trouver sur le marché alimentaire Français et Européen. Ils sont au nombre de 150.
E100
Type : Colorant.
Nom : Curcumine.
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit naturel (curcuma) ou produit chimique. Innocuité toxicologique.
E101
Type : Colorant.
Nom : Lactoflavine (Riboflavine).
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit naturel (lait, foie, jaune d’oeuf) ou produit chimique. Innocuité toxicologique.
E102
Type : Colorant.
Nom : Tartrazine.
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux pour la santé. Risque important d’allergie.
E103
Type : Colorant.
Nom : Chrysoïne S.
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux pour les enfants. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E104
Type : Colorant.
Nom : Jaune de quinoléine.
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit chimique. Innocuité discutable. Suspect. Dans le doute, s’abstenir.
E105
Type : Colorant.
Nom : Jaune solide.
Couleur : Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux. Risque d’allergie grave. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977
E110
Type : Colorant.
Nom : Jaune orangé.
Couleur : Orange.
Remarque : Produit chimique dangereux. Risque d’allergie grave. A éviter absolument.
E111
Type : Colorant.
Nom : Orangé GGN.
Couleur : Orange.
Remarque : Produit chimique dangereux. A ne pas consommer. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E120
Type : Colorant.
Nom : Cochenille. Acide carminique.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit naturel (insecte) ou produit chimique. Risque d’allergie non négligeable. A éviter pour les enfants.
E121
Type : Colorant.
Nom : Orseille orcéine.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit naturel (Lichen) ou produit chimique dangereux. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E122
Type : Colorant.
Nom : Azorubine.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique. Innocuité discutée. S’abstenir pour le moment.
E123
Type : Colorant.
Nom : Amarante.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique très dangereux. Risque d’allergie ; serait cancérigène. Interdit en France.
E124
Type : Colorant.
Nom : Rouge cochenille A.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique dangereux. Risque d’ allergie. A éviter
E125
Type : Colorant.
Nom : Ecarlate GN.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique. Risque important d’ allergie. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E126
Type : Colorant.
Nom : Ponceau GR.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique. Risque important d’ allergie. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E127
Type : Colorant.
Nom : Erythrosine.
Couleur : Rouge.
Remarque : Produit chimique. Innocuité controversée. Suspect. Dans le doute, s’abstenir.
E130
Type : Colorant.
Nom : Bleu anthraquinonique. Bleu solanthrène RS.
Couleur : Bleu.
Remarque : Produit chimique. Controversé. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E131
Type : Colorant.
Nom : Bleu patenté V.
Couleur : Bleu.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue.
E132
Type : Colorant.
Nom : Indigotine. Carmin d’indigo.
Couleur : Bleu.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s’abstenir.
E140
Type : Colorant.
Nom : Chlorophylles.
Couleur : Vert.
Remarque : Produit naturel (plantes vertes). Innocuité toxicologique.
E141
Type : Colorant.
Nom : Complexes cuivriques des chlorophylles et des chlorophyllines.
Couleur : Vert.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. A éviter
E142
Type : Colorant.
Nom : Vert acide brillant BS. Vert lissamine.
Couleur : Vert.
Remarque : Produit chimique. Serait cancérigène. A éviter
E150
Type : Colorant.
Nom : Caramel ammoniacal.
Couleur : Brun.
Remarque : Produit naturel (sucre). Innocuité mal connue. S’abstenir.
E151
Type : Colorant.
Nom : Noir brillant BN.
Couleur : Noir.
Remarque : Produit chimique certainement toxique. A éviter
E152
Type : Colorant.
Nom : Noir 7984.
Couleur : Noir.
Remarque : Produit chimique dangereux. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E153
Type : Colorant.
Nom : Charbon végétal. Carbo medicinalis vegetalis.
Couleur : Noir.
Remarque : Produit naturel (végétaux). Innocuité toxicologique.
E160
Type : Colorant.
Nom : Caroténoïdes.
Couleur : Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique.
E161
Type : Colorant.
Nom : Xanthophylles.
Couleur : Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique.
E162
Type : Colorant.
Nom : Bétanine. Rouge de betterave.
Couleur : Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (betteraves). Innocuité toxicologique. Colore les urines et les selles en rouge durant 48 heures.
E163
Type : Colorant.
Nom : Anthocyanes.
Couleur : Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (fruits, légumes). Innocuité toxicologique.
E170
Type : Colorant.
Nom : Carbonate de calcium.
Couleur : Blanc.
Remarque : Produit naturel (craie). Innocuité toxicologique.
E171
Type : Colorant.
Nom : Bioxyde de titane.
Couleur : Blanc.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s’abstenir.
E172
Type : Colorant.
Nom : Oxydes et hydroxydes de fer.
Couleur : Pour la coloration en surface uniquement.
Remarques : Ce colorant n’est signalé que dans l’ouvrage du Dr. EG Peeters.
E173
Type : Colorant.
Nom : Aluminium.
Couleur : Pour la coloration en surface uniquement.
Remarques : Ce colorant n’est signalé que dans l’ouvrage du Dr. EG Peeters.
E174
Type : Colorant.
Nom : Argent.
Couleur : Pour la coloration en surface uniquement.
Remarques : Ce colorant n’est signalé que dans l’ouvrage du Dr. EG Peeters.
E175
Type : Colorant.
Nom : Or.
Couleur : Pour la coloration en surface uniquement.
Remarques : Ce colorant n’est signalé que dans l’ouvrage du Dr. EG Peeters.
E180
Type : Colorant.
Nom : Pigment rubis. Lithol-rubine BK.
Couleur : Pour colorer les croûtes de fromage.
Remarques : Ce colorant n’est signalé que dans l’ouvrage du Dr. EG Peeters.
E200
Type : Conservateur.
Nom : Acide sorbique.
Aliments concernés : Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarques : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
Type : Conservateur.
Nom : Sorbate de sodium. Sel de sodium de l’acide sorbique.
Aliments concernés : Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarques : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E202
Type : Conservateur.
Nom : Sorbate de potassium. Sel de potassium de l’acide sorbique.
Aliments concernés : Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarques : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E203
Type : Conservateur.
Nom : Sorbate de calcium. Sel de calcium de l’acide sorbique.
Aliments concernés : Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarques : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E210
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E211
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de sodium. Sel de sodium de l’acide benzoïque.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E212
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de potassium. Sel de potassium de l’acide benzoïque.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E213
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de calcium. Sel de calcium de l’acide benzoïque.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E214
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate d’éthyle (ester éthylique de l’acide p-hydroxybenzoïque).
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E215
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l’ester éthylique de l’acide p-hydroxybenzoïque.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E216
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de propyle (ester propylique de l’acide p-hydroxybenzoïque).
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E217
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l’ester propylique de l’acide p-hydroxybenzoïque.
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E218
Type : Conservateur.
Nom : Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de méthyle (ester méthylique de l’acide p-hydroxybenzoïque).
Aliments concernés : Caviar, crevettes.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Risque d’ allergie. Seraient cancérigène. A éviter à tout prix.
E220
Type : Conservateur.
Nom : Anhydride sulfureux.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E221
Type : Conservateur.
Nom : Sulfite de sodium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E222
Type : Conservateur.
Nom : Bisulfite de sodium. Sulfite acide de sodium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E223
Type : Conservateur.
Nom : Disulfite de sodium. Pyrosulfite de sodium ou métabisulfite de sodium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E224
Type : Conservateur.
Nom : Disulfite de potassium. Pyrosulfite de potassium ou métabisulfite de potassium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E225
Type : Conservateur.
Nom : Disulfite de calcium. Pyrosulfite de calcium ou métabisulfite de calcium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E226
Type : Conservateur.
Nom : Sulfite de calcium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E227
Type : Conservateur.
Nom : Bisulfite de calcium. Sulfite acide de calcium.
Aliments concernés : Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés.
Remarques : Produits chimiques. Irritent le tube digestif. Contrarient la fixation de la vitamine B. A éviter si possible.
E230
Type : Conservateur.
Nom : Diphényle. Biphényle.
Aliments concernés : Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses).
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage. Consommer des agrumes non traités.
E231
Type : Conservateur.
Nom : Orthophénylphénol.
Aliments concernés : Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses).
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage. Consommer des agrumes non traités.
E232
Type : Conservateur.
Nom : Orthophénylphénate de sodium.
Aliments concernés : Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses).
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage. Consommer des agrumes non traités.
E233
Type : Conservateur.
Nom : Thiabendazole. 2-(4’thiazolyl)-benzimidazole.
Aliments concernés : Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses).
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage. Consommer des agrumes non traités.
E236
Type : Conservateur.
Nom : Acide formique et dérivés.
Aliments concernés : Exclusivement le fromage « Provolone ».
Remarques : Produits chimiques dangereux. Seraient cancérigènes. Interdit en France.
E237
Type : Conservateur.
Nom : Acide formique et dérivés. Formiate de sodium (Sel de sodium de l’acide formique).
Aliments concernés : Exclusivement le fromage « Provolone ».
Remarques : Produits chimiques dangereux. Seraient cancérigènes. Interdit en France.
E238
Type : Conservateur.
Nom : Acide formique et dérivés. Formiate de calcium (sel de calcium de l’acide formique).
Aliments concernés : Exclusivement le fromage « Provolone ».
Remarques : Produits chimiques dangereux. Seraient cancérigènes. Interdit en France.
E239
Type : Conservateur.
Nom : Hexaméthylènetétramine.
Aliments concernés : Exclusivement le fromage « Provolone ».
Remarques : Produits chimiques dangereux. Seraient cancérigènes. Interdit en France.
E240
Type : Conservateur.
Nom : Acide borique.
Aliments concernés : Caviar.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Interdit en France.
E241
Type : Conservateur.
Nom : Tétraborate de sodium.
Aliments concernés : Caviar.
Remarques : Produits chimiques dangereux. Interdit en France.
E250
Type : Conservateur.
Nom : Nitrite de sodium. (Exclusivement en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés : Charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible.
E251
Type : Conservateur.
Nom : Nitrate de sodium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés : Charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible.
E252
Type : Conservateur.
Nom : Nitrate de potassium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés : Charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible.
E260
Type : Conservateur.
Nom : Acide acétique et dérivés.
Aliments concernés : Pain industriel.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E261
Type : Conservateur.
Nom : Acide acétique et dérivés. Acétate de potassium.
Aliments concernés : Pain industriel.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E262
Type : Conservateur.
Nom : Acide acétique et dérivés. Diacétate de sodium.
Aliments concernés : Pain industriel.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E263
Type : Conservateur.
Nom : Acide acétique et dérivés. Acétate de calcium.
Aliments concernés : Pain industriel.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E270
Type : Conservateur.
Nom : Acide lactique.
Aliments concernés : Sodas, limonade, fromages, pain, laits pour enfants, confiseries.
Remarques : Produit chimique peu recommandé aux enfants. A éviter si possible.
E280
Type : Conservateur.
Nom : Acide propionique et dérivés.
Aliments concernés : Pain de mie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E281
Type : Conservateur.
Nom : Acide propionique et dérivés. Propionate de sodium (sel de sodium de l’acide propionique).
Aliments concernés : Pain de mie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E282
Type : Conservateur.
Nom : Acide propionique et dérivés. Propionate de calcium (sel de calcium de l’acide propionique).
Aliments concernés : Pain de mie.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue.
E290
Type : Conservateur.
Nom : Anhydride carbonique.
Aliments concernés : Boissons gazeuses.
Remarques : Produit chimique. Ralentit la digestion. A éviter si possible.
E300
Type : Antioxydant.
Nom : Acide ascorbique et dérivés. Acide 1-ascorbique.
Aliments concernés : Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Pas d’inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E301
Type : Antioxydant.
Nom : Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de sodium (sel de sodium de l’acide 1-ascorbique).
Aliments concernés : Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Pas d’inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E302
Type : Antioxydant.
Nom : Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de calcium (sel de calcium de l’acide 1-ascorbique).
Aliments concernés : Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Pas d’inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E303
Type : Antioxydant.
Nom : Acide ascorbique et dérivés. Acide diacétyl 5-6-1-ascorbique (diacétate d’ascorbyle).
Aliments concernés : Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Pas d’inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E304
Type : Antioxydant.
Nom : Acide ascorbique et dérivés. Acide palmityl 6-1-ascorbique (palmitate d’ascorbyle).
Aliments concernés : Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie.
Remarques : Produits chimiques. Pas d’inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E306
Type : Antioxydant.
Nom : Tocophérols. Extraits d’origine naturelle riches en tocophérols.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produit naturel. Il s’agit de la vitamine E. Intérêt diététique certain.
E307
Type : Antioxydant.
Nom : Alpha-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France.
E308
Type : Antioxydant.
Nom : Gamma-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés : Produits diététiques
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France.
E309
Type : Antioxydant.
Nom : Delta-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés : Produits diététiques
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France.
E311
Type : Antioxydant.
Nom : Gallate d’octyle.
Aliments concernés : Huiles, graisses, potages en sachets.
Remarques : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible.
E312
Type : Antioxydant.
Nom : Gallate de dodécyle.
Aliments concernés : Huiles, graisses, potages en sachets.
Remarques : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible.
E320
Type : Antioxydant.
Nom : BHA ou Butylhydroxyanisol.
Aliments concernés : Flocons de pommes de terre, purée en sachets.
Remarques : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie. A éviter
E321
Type : Antioxydant.
Nom : BHT ou Butylhydroxytoluène. Butylhydroxytoluol.
Aliments concernés : Flocons de pommes de terre, purée en sachets.
Remarques : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie. A éviter
E322
Type : Antioxydant.
Nom : Lécithines.
Aliments concernés : Chocolat, lait en poudre, margarine.
Remarques : Produit naturel (soja, jaune d’oeuf). Intérêt diététique.
E325
Type : Antioxydant.
Nom : Lactate de sodium. (Sel de sodium de l’acide lactique).
Aliments concernés : Fromages fondus, confiseries.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants.
E326
Type : Antioxydant.
Nom : Lactate de potassium. (Sel de potassium de l’acide lactique).
Aliments concernés : Fromages fondus, confiseries
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants.
E327
Type : Antioxydant.
Nom : Lactate de calcium. (Sel de calcium de l’acide lactique).
Aliments concernés : Fromages fondus, confiseries
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants.
E330
Type : Antioxydant.
Nom : Acide citrique et dérivés.
Aliments concernés : Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération.
E331
Type : Antioxydant.
Nom : Acide citrique et dérivés. Citrates de sodium (Sels de sodium de l’acide citrique).
Aliments concernés : Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération.
E332
Type : Antioxydant.
Nom : Acide citrique et dérivés. Citrates de potassium (sels de potassium de l’acide citrique).
Aliments concernés : Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération.
E333
Type : Antioxydant.
Nom : Acide citrique et dérivés. Citrates de calcium (sels de calcium de l’acide citrique).
Aliments concernés : Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération.
E334
Type : Antioxydant.
Nom : Acide tartrique et dérivés.
Aliments concernés : Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E335
Type : Antioxydant.
Nom : Acide tartrique et dérivés. Tartrates de sodium (sels de sodium de l’acide tartrique).
Aliments concernés : Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E336
Type : Antioxydant.
Nom : Acide tartrique et dérivés. Tartrates de potassium (sels de potasse de l’acide tartrique).
Aliments concernés : Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E337
Type : Antioxydant.
Nom : Acide tartrique et dérivés. Tartrate double de sodium et de potassium.
Aliments concernés : Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E338
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide orthophosphorique et dérivés.
Aliments concernés : Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Freinent la digestion. A éviter
E339
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de sodium (sels de sodium de l’acide orthophosphorique).
Aliments concernés : Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Freinent la digestion. A éviter
E340
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de potassium (sels de potassium de l’acide orthophosphorique).
Aliments concernés : Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Freinent la digestion. A éviter
E341
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de calcium (sels de calcium de l’acide orthophosphorique).
Aliments concernés : Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarques : Produits chimiques. Freinent la digestion. A éviter
E400
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés.
Aliments concernés : Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E401
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés. Alginate de sodium.
Aliments concernés : Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E402
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés. Alginate de potassium.
Aliments concernés : Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E403
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés. Alginate d’ammonium.
Aliments concernés : Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E404
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés. Alginate de calcium.
Aliments concernés :
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E405
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide alginique et dérivés. Alginate de propylène-glycol (alginate de 1.2 propanediol).
Aliments concernés : Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarques : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E406
Type : Émulsifiant.
Nom : Agar-agar.
Aliments concernés : Glaces.
Remarques : Produit naturel (Algues). Intérêt diététique.
E407
Type : Émulsifiant.
Nom : Carraghénates. Carraghen, carrgénines, carragénates, carragheenan.
Aliments concernés : Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie.
Remarques : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique.
E408
Type : Émulsifiant.
Nom : Furcelleran. Farcelleran ou Farcellaran.
Aliments concernés : Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie.
Remarques : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique.
E410
Type : Émulsifiant.
Nom : Farine de graines de caroube.
Aliments concernés : Glace, pâtisseries.
Remarques : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
E411
Type : Émulsifiant.
Nom : Farine de graines de tamarin.
Aliments concernés : Glace, pâtisseries.
Remarques : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
E412
Type : Émulsifiant.
Nom : Farine de graines de guar. Gomme de guar.
Aliments concernés : Glace, pâtisseries.
Remarques : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
E413
Type : Émulsifiant.
Nom : Gomme adragante. Tragacanthe.
Aliments concernés : Confiseries, pâtisseries.
Remarques : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique.
E414
Type : Émulsifiant.
Nom : Gomme arabique.
Aliments concernés : Confiseries, pâtisseries.
Remarques : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique.
E420
Type : Émulsifiant.
Nom : Sorbitol.
Aliments concernés : Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarques : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E421
Type : Émulsifiant.
Nom : Mannitol.
Aliments concernés : Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarques : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E422
Type : Émulsifiant.
Nom : Glycérol.
Aliments concernés : Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarques : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E440
Type : Émulsifiant.
Nom : Pectines.
Aliments concernés : Confitures, gelées, entremets, flans, desserts, glaces.
Remarques : Produit naturel (pomme). Intérêt diététique.
E450
Type : Émulsifiant.
Nom : Polyphosphates de sodium et polyphosphates de potassium. a) diphosphates de sodium et de potassium; b) triphosphates; c) polyphosphates linéaires (ne comportant pas plus de 80% de composés cycliques).
Aliments concernés : Charcuterie, fromages fondus.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E460
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E461
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Méthylcellulose.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E462
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Ethylcellulose.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E463
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylcellulose.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E464
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylméthylcellulose.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E465
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Méthyléthylcellulose.
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E466
Type : Émulsifiant.
Nom : Cellulose microcristalline et dérivés. Carboxyméthylcellulose (sel de sodium de l’éther carboxyméthylique de cellulose).
Aliments concernés : Produits diététiques.
Remarques : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives. A consommer modérément.
E470
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais. (Taux maximum 1,5% sur la farine utilisée).
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E471
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Mono et diglycérides d’acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E472
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters : a) acétique, b) lactique, c) citrique, d) tartrique, c) diacetyl-tartrique des mono et diglycérides d’acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E473
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroesters, esters de saccharose et d’acides gras alimentaires et diglycérides d’acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément. Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E474
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroglycérides, mélange d’esters de saccharose et de mono- et diglycérides d’acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément. Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E475
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters polyglycériques des acides gras alimentaires non polymérisés.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E476
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E477
Type : Émulsifiant.
Nom : Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters du propylène-glycol (1,2 propane-diol) et des acides gras alimentaires.
Aliments concernés : Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarques : Produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer modérément.
E480
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés.
Aliments concernés : Pain.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E481
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de sodium.
Aliments concernés : Pain.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E482
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de calcium.
Aliments concernés : Pain.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E483
Type : Émulsifiant.
Nom : Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Tartrate de stéaroyle.
Aliments concernés : Pain.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
Type : Additif.
Nom : Glutamate de sodium.
Aliments concernés : Sel de table, potages en sachets, tous les produits salés.
Remarques : Produit chimique. Augmente l’envie de manger. A consommer modérément.
Type : Additif.
Nom : Ferrocyanure de sodium.
Aliments concernés : Sel de table, vin rosé, vin blanc.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter
Type : Additif.
Nom : Ferrocyanure de potassium.
Aliments concernés : Sel de table, vin rosé, vin blanc.
Remarques : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter
Type : Additif.
Nom : Manganitrile de fer.
Aliments concernés : Sel de table.
Remarques : Produit chimique. Innocuité certaine. A éviter
Champs d’énergie
Nous obéissons à des lois universelles.
Il est bon de savoir que les scientifiques n’ignorent pas l’existence des champs d’énergie.
Les scientifiques savent que l’organisme ne se limite pas à une structure physique de molécules mais qu’il comporte aussi des champs d’énergie. Nous passons continuellement du monde statique des solides à celui des champs d’énergie aux formes mouvantes et changeantes.
Si cette information existe, autant l’expérimenter. Les savants apprirent à mesurer ces transformations subtiles. Des appareils ont été fabriqués afin de détecter ces champs d’énergie émis par nos corps et d’en mesurer les fréquences : celle de la décharge électrique du coeur à l’aide de l’électrocardiogramme (ECG), celle du cerveau par l’électroencéphalogramme (EEG). Un détecteur de mensonge mesura l’électricité potentielle de la peau. On sait mesurer les champs magnétiques à l’aide du SQUID, un appareil ultrasensible, super conducteur d’interférence du quantum, sans contact avec le corps. Le Dr Samuel Williamson, de l’université de New York, affirme que le SQUID apporte plus d’informations sur le fonctionnement du cerveau qu’un simple EEG.
La médecine se fia de plus en plus à cet appareillage sophistiqué mesurant les pulsations de la santé et de la maladie du corps. E la vie finit par se définir en termes de pulsions et de schémas d’énergie.
- En 1939, le Dr H. Burr et le Dr F. Northrop, de l’université de Yale, découvrirent qu’en mesurant le champ d’énergie d’une graine (dit L ou life field), on pouvait prévoir la vitesse de croissance et la vitalité de la future plante. En mesurant celui d’un oeuf de grenouille, ils sont parvenus à localiser l’emplacement du système nerveux et, par le même procédé, à délimiter la période d’ovulation chez la femme. Et une nouvelle méthode de contrôle des naissances est née.
- Le Dr Léonard Ravitz, de l’université de William and Mary, démontra en 1959, que les fluctuations du champ d’énergie étaient liées à l’état mental, à la stabilité psychologique et à leurs variations, postulant ainsi l’existence d’un champ associé au processus de la pensée, dont les perturbations se manifestent par des symptômes psychosomatiques.
- Dans l’état de New York, en 1979, un autre chercheur, le Dr Robert Becker, de l’Upstate Medical School de Syracuse, dressa la carte d’un champ électrique extrêmement complexe évoluant autour du corps humain : ces réseaux vibratoires épousent non seulement la forme exacte du corps, mais ils reproduisent également tous les détails du système nerveux central. Il donna à ce champ le nom de « Système de contrôle du courant direct » et découvrit que les fluctuations de sa forme et de son intensité étaient associées à l’état psychologique et physiologique du sujet testé. Puis il prouva que les particules circulant dans ce champ étaient de la taille des électrons.
- En Russie, le Dr Victor Inyushin, de l’université de Kazakh, se livrait déjà, depuis les années 1950, à des études intensives sur le champ d’énergie humaine. Ses expériences l’amenèrent à supposer l’existence d’un champ d’énergie bioplasmatique composé d’ions, de protons et d’électrons libres et se distinguant des quatre états connus de la nature, à savoir : solide, liquide, gazeux et plasmatique. Selon Inyushin, ce champ d’énergie bioplasmatique pourrait constituer un cinquième était de la matière. Ses observations lui montrèrent que les particules bioplasmatiques sont contamment renouvelées par un processus chimique dans la cellule, et qu’elles sont continuellement mouvantes ; qu’il semble exister un équilibre relativement stable entre les particules négatives et les positives. Si cet équilibre est rompu, l’organisme s’en trouve affecté. Inyushin découvrit qu’en dépit d’une stabilité normale du bioplasma, une quantité considérable d’énergie s’irradie dans l’espace et que les nuages de particules bioplasmatiques émanant de l’organisme, en mouvement dans l’air, étaient mesurables.
Savoir choisir ses aliments
Notre alimentation doit être équilibrée, mais que recouvre ce terme ?
Privilégier les produits de saison
En choisissant des produits de saison, cultivés localement, on gagne sur tous les tableaux : de meilleurs prix et une qualité gustative supérieure.
- En octobre :
- Les fruits d’arrière-saison – figues, raisons, poire – offrent leurs vitamines, leurs fibres s’ils sont mangés crus, en particulier les pommes : « Elles obligent à bien mastiquer et sont un coupe-faim bourré de fibres. En préparant des compotes maison, on peut cuire les fruits entiers, peau et trognons compris, puis les passer afin de bénéficier de toutes leurs composantes nutritives. »
- Les légumes : blettes, choux pommés ou frisés, de courges ou potimarrons, avec les traditionnels poireaux et carottes
La cueillette, un goût d’autrefois
La nature est un réservoir inépuisable de plantes comestibles souvent épargnées par la pollution.
Elles sont plus riches en fibres, en vitamine C et antioxydants que leurs homologues cultivés, atteste Linda Louis (fondatrice de www.cuisine-campagne.com et auteur de l’Appel gourmand de la forêt.
Leurs tanins possèdent des propriétés antiseptiques et astringentes. Les mûres, les myrtilles ou les baies de sureau noir sont un condensé de vitamine C et leurs pigments ont un fort pouvoir antioxydant.
Ce sont des aliments anti-vieillissement qui empêchent la prolifération des radicaux libres, mobilisés par le fonctionnement naturel de l’organisme, mais aussi le stress, la pollution, l’abus de tabac et l’alcool. Sans oublier les champignons, composés de 90 % d’eau appréciables pour leur apport en sels minéraux.
Réhabiliter légumineuses et féculents
Les haricots secs, pois cassés, lentilles sont tous des légumineuses riches en protéines et micronutriments qui entretiennent la masse musculaire, au même titre que la viande, mais sans les inconvénients, comme l’excès de graisses saturées. Associez-les en soupe avec d’autres légumes ou en plat complet avec du riz ou d’autres céréales : « un petit salé aux lentilles accompagné de légumes crus, comme un émincé de chou blanc au jus de citron et de légumes cuits à l’huile d’olive et cumin… ».
Les féculents sont pourtant recommandés à raison d’un par repas : pain, céréales, pâtes ou pommes de terre – Les pommes de terre ont l’avantage de contenir de la vitamine C et du magnésium, qui ont un effet rassasiant et antigrignotage.
Des produits d’épicerie, bien sélectionnés
Choisissez de préférence des produits non raffinés, donc moins dénaturés.
- Optez pour les farines complètes ou semi-complètes bio qui contiennent davantage de fibres, de minéraux, de vitamines et de micronutriments.
- Préférez le sel de mer, riche en oligo-éléments et en potassium, au sel raffiné qui ne contient pas que du sodium, des résidus chimiques et des anti-agglomérants.
- Le sucre de canne blond ou roux est moins dénaturé que le sucre blanc.
- Les huiles de colza non raffinées, riches en oméga 3 et les huiles d’olives « pression à froid » riches en oméga 9 sont bénéfiques pour le cerveau et les fonctions cardiovasculaires
Phytothérapie : du rêve à la réalité
Les gélules à base de plantes fleurissent ! De la beauté à la forme en passant par la mémoire, le champ d’action de ces produits semble infini. Mais attention… Ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé et ce qui est permis n’est pas forcément efficace ! Tour d’horizon des pièges et des problèmes de la phytothérapie.
Dans les pharmacies, les grandes surfaces, les magasins diététiques on trouve de tout ou presque. La vitalité, la beauté, la minceur sont à portée de main sous forme de petites gélules anodines et tentantes.
Un marché florissant
Un marché qui affiche une croissance de 14 % pour un chiffre d’affaires de 240 millions d’€uros. Cet eldorado attire fabricants en quête de respectabilité (réunis au sein d’un syndicat qui affirme son respect du cadre réglementaire) et aventuriers sans foi ni loi. Conséquence logique de cet état chaotique : tout ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé. Depuis 1989, la DGCCRF, direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mis en place un plan de suivi des compléments alimentaires.
Des plantes non autorisées
D’après le dernier rapport d’activités de la DGCCRF, un nombre de plus en plus important de compléments utilise des plantes non autorisées. Dotées de propriétés médicinales, des plantes comme le millepertuis, le ginkgo biloba, l’aubépine ou encore la valériane sont strictement contrôlés. Le millepertuis par exemple peut être utilisé comme source d’arôme sous réserve que la teneur maximale en principe actif soit inférieur à 0,01 mg/kg dans les aliments. Toute autre utilisation doit faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. Ces plantes sont actives et c’est bien là le danger : elles peuvent avoir des interactions avec des médicaments.
Un problème d’étiquette
Les autres problèmes relevés par la DGCCRF proviennent de l’étiquetage : les compléments ne contiennent pas forcément les doses d’ingrédients indiqués sur l’emballage. Parfois elles dépassent les valeurs annoncées, et cela peut représenter un danger. Et si elles en contiennent moins, il y a tromperie. Du côté des allégations, il y a généralement peu de problème car les messages délivrés sur les emballages sont souvent flous et laconiques.
Ceci étant, les allégations peuvent parfois induire en erreur. « En effet, explique le Pr Luc Cynober, une substance n’est pas dangereuse mais son usage peut l’être. C’est le cas des gélules vendues pour préparer la peau au bronzage. Le béta-carotène utilisé dans ces produits n’est pas dangereux mais il ne protège pas la peau des coups de soleil ».
Doit faire ses preuves !
Tout ce qui est autorisé n’est pas forcément efficace ! « Certaines plantes, rappelle le Pr Cynober, ont été très étudiées -c’est le cas du thé, du soja notamment- d’autres sont moins connues, ce qui ne signifie pas qu’elles n’ont pas de propriétés intéressantes ». Difficile dans ce cas de préjuger de leurs effets. Cependant, même si on sait qu’une plante est efficace, sa présence parmi les ingrédients d’un complément ne garantit pas le résultat. « Le soja, continue le Pr Cynober, se compose de différentes sortes d’isoflavones, ce mélange harmonieux est potentiellement intéressant mais si on donne une dose massive d’un seul de ces composés, l’effet sera différent ».
En l’absence d’études sérieuses il est ainsi difficile d’avoir un avis sur les propriétés des compléments alimentaires. « En effet, confirme le Pr Cynober, ces produits peuvent être efficaces comme ils peuvent ne pas l’être ; ils ne font pas l’objet d’étude car cela coûte cher et ce n’est pas obligatoire ».
Satisfaits malgré tout
Si l’efficacité de certains compléments alimentaires peut être l’objet de controverse, les utilisateurs semblent néanmoins satisfaits. Car l’engouement pour ces produits ne se dément pas.
Phytothérapie : des fleurs pour des maux quotidiens
Les compléments alimentaires à base de plantes ont explosé depuis quelques années ! Mais naturel ne veut pas dire inoffensif ! Pour preuve de nombreux produits ont été retirés du marché pour leur toxicité. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments avait rendu un rapport alarmant en 2003 sur ces suppléments et autres aliments végétaux … A lire avant de passer au vert !
Aujourd’hui les compléments alimentaires ont envahi les rayons diététiques et les pharmacies. La plupart des spécialités sont à base de plantes. Mais cette origine naturelle n’est pas forcément un gage de sécurité. Car difficile de s’y retrouver entre tous les végétaux employés, et les préparations à base de plantes entières, d’extraits, de molécules isolées… L’agence française de sécurité sanitaire des aliments a décidé en 2003 de faire le tri.
Faites confiance aux traditions !
L’AFSSA préconise de se référer aux traditions et aux croyances populaires pour évaluer les produits sur le marché ! Certes, peu d’études existent sur les propriétés d’une plante entière et les laboratoires ne s’intéressent souvent qu’à un seul principe actif issu de la plante. Difficile alors de connaître les effets d’extraits de parties entières. Et pourtant, l’industrie pharmaceutique utilise depuis toujours la pharmacopée traditionnelle pour découvrir de nouveaux médicaments, et ce n’est pas un hasard. Il est donc plus sûr de se référer aux modes de préparations traditionnels afin de prévenir les mauvaises utilisations et surtout les effets nocifs. Dans les discussions actuelles sur la nouvelle réglementation européenne, la notion d’usage traditionnel serait reconnue pour les produits utilisés depuis 30 ans au moins. Des initiatives intéressantes confirment d’ailleurs que la tradition est souvent une véritable mine d’or pour la santé : en Afrique, les pharmaciens travaillent avec les shamans et médecins « traditionnels » pour écrire et traduire de façon scientifique cette tradition de soin orale. Et s’il est souvent difficile de retranscrire des siècles d’usage médicinal, on fait parfois de grandes découvertes. Notre végétation regorge encore de principes actifs et efficaces alors autant se fier à la tradition pour les dénicher.
L’importance du mode de préparation
Respecter les méthodes traditionnelles est sans aucun doute une solution pour choisir les plantes, mais il faut aussi impérativement respecter le mode de préparation. Car, souvent, ce n’est pas le végétal lui-même qui est en cause, mais le procédé de fabrication. Quelques scandales ont même égrainé la fin du 20ème siècle. Mais pas de panique, la plupart des produits sont soigneusement testés avant leur mise en vente et les erreurs se font de plus en plus rares. Le plus simple est encore de faire confiance à votre pharmacien qui doit sélectionner des produits de qualité.
Plantes et médicaments : des liaisons dangereuses…
Autre danger de certaines plantes : leur interaction possible avec des médicaments « classiques ». Citons par exemple le cas du Millepertuis. Cette plante est utilisée dans le traitement de la dépression légère. Or elle a des interactions avec nombre de spécialités classiques : théophylline, anti-vitamine K, ciclosporine, pilules contraceptives, antiretroviraux. De même, l’ail a des effets sur le foie qui peuvent bloquer l’action de certains traitements. Dans tous les cas, il est toujours important de parler avec son médecin ou son pharmacien de son traitement avant de prendre des compléments.
Depuis ce rapport de l’AFSSA la directive européenne sur les compléments alimentaires a été appliquée en France. Les produits employés sont aujourd’hui mieux contrôlés et les consommateurs mieux informés. De quoi rassurer tous les adeptes de la phytothérapie !
Médicaments et Phytothérapie : gare aux interactions !
Les thérapies alternatives et notamment la phytothérapie ne sont pas toujours considérées comme des traitements à proprement parler. Mais ce n’est pas parce que l’on peut les obtenir sans prescription qu’ils sont sans effet. Attention aux interactions de ces produits avec vos médicaments.
Compléments alimentaires à base de réglisse, d’aubépine, de millepertuis… ces petites pilules peuvent interagir avec des traitements classiques. Pour éviter les mauvaises surprises, parlez-en avec votre médecin.
Des médecines de plus en plus populaires
Hier encore décriées, les médecines dites douces tentent actuellement de plus en plus de patients et les scandales réguliers autour des médicaments plus classiques sont d’ailleurs largement vecteurs de ce phénomène. Si le recours à l’automédication caractérise le plus souvent l’homéopathie et la phytothérapie, ces médecines alternatives sont également conseillée par le pharmacien et reste ignorée par le médecin…
En effet, quoi de plus simple que de demander à son pharmacien un cocktail de plantes pour les petits maux quotidiens ou même de le commander sur Internet ?
En parler avec votre médecin traitant
Ceux qui fréquentent toujours la même pharmacie n’ont en théorie pas de gros souci à se faire. Conscient des différents médicaments pris par le patient, le pharmacien aura à coeur d’éviter à son patient une interaction dangereuse. Mais se reposer sur la seule mémoire de son pharmacien n’est pas sans poser de risques quelle que soit la conscience professionnelle de ce dernier. Dans la même officine, un changement de personne peut entraîner un oubli de votre anti-hypertenseur qui interagit avec bien des plantes en vente libre !
La véritable solution réside aussi dans le fait de parler de tout avec son médecin traitant et de bien lui signaler que vous prenez d’autres pilules ou vitamines en parallèle de votre traitement. Pas de mystère pour éviter une interaction parfois dangereuse et plus rarement fatale, il faut en parler !
Les interactions les plus fréquentes
Il serait fastidieux et bien difficile de citer toutes les interactions entre les médecins douces et les médecines plus traditionnelles.
Les plantes : les racines de la santé
Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d’équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n’ont jamais eu autant de succès.
La phytothérapie est sans doute la plus vieille médecine du monde. Déjà les druides de notre vieille Europe (600 ans av. J.-C.), en faisaient un usage courant et n’ignoraient rien des vertus du gui contre la stérilité. Plus près de nous, il suffit de consulter le Vidal, la bible pharmaceutique, pour vérifier que l’aspirine est issue de la saule, la digitaline (médicament bien connu des cardiaques) de la fleur de digitaline. Ainsi nombre de médicaments allopathiques sont élaborés à partir des molécules trouvées dans les plantes. Aujourd’hui leurs qualités sont à nouveau redécouvertes et exploitées au naturel.
La vague verte de la phytothérapie
Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l’organisme. En réalité, chacune d’elle offrirait deux à trois cents composants différents. Selon les phytothérapeutes, c’est de l’interaction entre ces différentes substances que naîtrait l’efficacité thérapeutique.
Déjà, nos grands-mères vantaient l’efficacité des plantes contre les maux courants :
- La sauge pour les problèmes de circulation ;
- Le thym contre le rhume ;
- Le tilleul en tisane pour les insomnies.
Mais attention, à l’automédication. Entre efficacité et toxicité, la frontière reste floue. Pour preuve le millepertuis, véritable antidépresseur, qui fait aujourd’hui l’objet d’une législation bien spécifique. Mieux vaut donc demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant d’entamer une cure.
Les plantes peuvent être utilisées sous leur forme traditionnelle, tisane ou décoction. Quant aux nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères, micro-sphères), ils facilitent leur usage dans le cadre de nos vies modernes.
La force thérapeutique des huiles essentielles
Moins connue que la phytothérapie, l’aromathérapie possède un champs d’action moins large. Ces odorantes substances concentrent jusqu’à cent fois certains principes actifs de la plante fraîche. Parce que certaines molécules y sont présente avec une importante concentration, une huile essentielle n’est pas anodine, aussi la prudence s’impose.
Selon ses prescripteurs, les huiles essentielles constitueraient, en traitant le « terrain », une parade naturelle et efficace face aux maux de l’hiver. Cette notion de « terrain » est bien connue des adeptes de l’homéopathie. Le principe en serait le suivant : à chaque “terrain” correspond une réaction propre à l’environnement et aux agressions. Cette sensibilité individuelle aurait deux conséquences : d’une part, une personne aura tendance à toujours souffrir des même types d’affections ; d’autre part, un même traitement entraînera des effets différents selon les terrains.
Pour déterminer le terrain de son patient, le prescripteur l’examine et s’enquiert de ses antécédents personnels et familiaux, de ses goûts et dégoûts, de ses habitudes, de ses réactions au froid, à la chaleur… Précisons que cette approche n’a jusqu’à présent reçu aucune validation scientifique.
Il semble aussi que cette thérapeutique traite avec succès le système nerveux végétatif. En particulier, l’essence de néroli, pourvue de propriétés anti-stress.
On prête à ce huiles essentielles des propriétés diverses :
- Anti-stress pour l’essence de néroli ;
- Digestives comme le cumin ou l’aneth ;
- Antiallergiques comme l’hysope ;
- Sédatives comme le tilleul ou l’oranger. En les diffusant dans la chambre, on favoriserait le sommeil.
On peut employer les huiles essentielles de différentes façons : en friction, en inhalation ou en diffusion dans l’atmosphère… Ces utilisations externes sont sans danger. Lorsqu’on les ingère en gouttes ou en doses contenues dans des gélules, il est indispensable de suivre la prescription précise d’un médecin.
Pour les humeurs, faites-vous une fleur
Derniers-nés de la panoplie phytothérapeuthique : les élixirs floraux, prônés depuis le début du siècle par le Dr Edward Bach, homéopathe et bactériologiste anglais réputé.
En orientant ses travaux vers le monde végétal, il aurait constaté une influence des fleurs sur les états d’âme et les désordres physiologiques. Selon lui, chaque fleur possèderait une vertu particulière, qui permettrait de développer celle qui nous fait défaut. Au programme des fleurs d’optimisme, des fleurs de vitalité, etc.
Le mode de préparation est simple : les fleurs sont cueillies en pleine floraison, puis déposées dans un bol d’eau pure. Le liquide recueilli, plusieurs heures après, constitue l’élixir mère. Les élixirs floraux s’administrent par voie orale, sous forme de gouttes. Ils sont vendus en pharmacie ou dans les centres agréés.
Besoin d’ésotérisme ou transmission d’un savoir ancestral, qu’elles prêtent à sourire ou qu’elles soient l’objet de profondes certitudes, les médecines dîtes “douces » si elles ne font pas de bien, restent en général sans danger… à partir du moment où elles sont prescrites par un médecin qui saura passer à un traitement allopathique en cas de besoins.
Des plantes pour booster votre rentrée
Après des vacances bien méritées, vous vous sentez prêts à attaquer la rentrée en pleine forme. Pourtant, ce brusque changement de rythme s’accompagne parfois d’une baisse de tonus physique, mais aussi intellectuel. Les plantes peuvent alors vous être utiles pour faire face.
Réveil matinal, longues journées, stress de la reprise, autant de facteurs qui rendent parfois la rentrée difficile. Le résultat : un coup de fatigue physique et intellectuel. La phytothérapie peut alors vous permettre de vivre cette transition en douceur. Découvrez les plantes pour booster votre rentrée.
Tonifiez votre santé
Pour attaquer la rentrée en pleine forme et faire face à l’arrivée de l’hiver, les vitamines sont le meilleur allié de votre santé. En tête de liste : l’extrait de camu camu. Ce fruit est la source naturelle la plus riche en vitamine C, qui apporte énergie et vitalité. D’autres plantes sont également connues pour leurs effets stimulants. Ainsi, l’extrait de Ginseng a fait ses preuves contre les « coups de pompe ». L’extrait de noix de Kola est aussi indiqué pour son effet dynamisant. Enfin, la gelée royale est recommandée en cas de fatigue, notamment lors d’une convalescence.
Par ailleurs, le meilleur moyen de faire face aux attaques hivernales est de préparer son organisme. De nombreuses plantes peuvent alors renforcer l’immunité. Ainsi, une substance cireuse produite par les abeilles, la Propolis, consolide les défenses naturelles grâce à ses propriétés antibactériennes. Sa forte concentration en vitamines en fait également un excellent tonifiant.
Si le rhume ou la toux s’installent, les plantes peuvent également vous aider. L’extrait de Sureau est notamment indiqué en cas d’état grippal. Pour les voies respiratoires, l’extrait de Thym constitue une excellente arme contre les quintes de toux. L’extrait d’Eucalyptus permet quant à lui de dégager les bronches.
Dynamisez votre cerveau
Souvent évoquées pour leurs propriétés physiques, on oublie que les plantes sont aussi d’excellents partenaires de notre intellect. Alors qu’on a mis notre cerveau au repos pendant les vacances, la reprise s’accompagne parfois d’un stress et de difficultés à la concentration.
L’extrait de Rhodiola est un allié du tonus intellectuel. En effet, ses différents composés agissent sur l’ensemble des fonctions cognitives et renforcent ainsi la concentration et la mémoire. Il est également indiqué dans la lutte contre le stress. Les extraits de Ginseng, de Soja et de Ginkgo ont aussi des effets bénéfiques sur la mémorisation. Les extraits d’Aubépine et de Passiflore sont connus pour leurs vertus apaisantes, aidant ainsi à lutter contre le stress de la rentrée.
Utilisées depuis des millénaires, les plantes sont une source naturelle de bien-être pour le corps et l’esprit. Contenant de nombreuses substances actives, celles-ci doivent être prises avec précaution. Pour éviter les effets secondaires ou de possibles interactions médicamenteuses, il est recommandé de demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Le miel à l’hôpital : un allié pour la cicatrisation
Un travail sur le pouvoir antibactérien et cicatrisant des miels mené au CHU de Limoges a montré comment les pansements et les soins au miel pouvaient réduire grandement le temps de cicatrisation, sans infection ni effets secondaire. Explications de Ghislaine Pautard, infirmière engagée auprès du Pr Descottes dans de domaine de recherche.
Aujourd’hui, un groupe de recherche1 cherche à comprendre pourquoi le miel aide à la cicatrisation des plaies.
Miel et cicatrisation : 27 ans de travaux au CHU de Limoges
« Nous avons commencé à utiliser le miel dans le service de chirurgie viscérale et transplantations en 1984, sous l’impulsion du Pr Bernard Descottes, chirurgien, chef de service », raconte Ghislaine Pautard. Celui-ci avait lu des travaux réalisés à l’étranger sur les pouvoirs de cicatrisationdu miel. « À l’époque, nous avions peu de produits efficaces pour la cicatrisation », précise l’infirmière. Le Pr Descottes propose à son équipe de faire des recherches bibliographiques sur le sujet et d’observer les effets des pansements au miel sur les patients. L’aventure commence !
« Nous avons d’abord utilisé du miel toutes fleurs, que l’on trouvait dans la région », indique Ghislaine Pautard. « Puis, une thèse en pharmacie, réalisée à la faculté de Limoges, sur le pouvoir antibactérien des miels a montré que les nectars issus de plantes ayant des propriétés antibactériennes, telles la lavande et surtout le thym, avaient une activité antibactérienne encore plus forte », ajoute-t-elle. Les bons résultats sont au rendez-vous ! « Nous avons vite vu que le miel avait un réel intérêt dans la cicatrisation », souligne l’infirmière.
Une étude comparative en double aveugle2 réalisée en 1988 a montré que, sur trois types de plaies, la vitesse de cicatrisation était presque deux fois plus rapide avec le miel qu’avec deux autres dispositifs médicaux reconnus (Biogaze, Débrisan). « De 1984 à aujourd’hui, plus de 3 000 patients ont bénéficié de pansements au miel dans notre service », indique Ghislaine Pautard.
Miel et cicatrisation : en pratique
« Le miel est utilisé dans le service de chirurgie digestive principalement pour la cicatrisation de deuxième intention : plaies non fermées par des points ou des agrafes », précise Ghislaine Pautard. Les pansements sont réalisés avec du miel s’il y a des complications dans la cicatrisation ou si le chirurgien n’a pas souhaité refermer la plaie – c’est parfois le cas par exemple lors d’un rétablissement de continuité digestive.
La technique du pansement au miel est différente selon les divers stades de la cicatrisation. Celle-ci se déroule suivant trois phases : phase de détersion, phase de bourgeonnement et phase d’épithélialisation. « Nous avons observé que le miel accélérait surtout la cicatrisation au stade du bourgeonnement », explique Ghislaine Pautard. Au début des études, le miel utilisé au CHU de Limoges était acheté directement auprès de producteurs sélectionnés et était analysé afin de voir s’il ne contenait pas de bactéries. « Aujourd’hui, il existe du miel en tube stérilisé par rayons Gamma et notre hôpital l’utilise aussi », précise Ghislaine Pautard.
D’autres services utilisent-ils le miel aujourd’hui ? « Des médecins, des soignants nous contactent pour des renseignements ou pour récupérer notre protocole de soin », informe-t-elle. Ces protocoles de soins au miel sont envoyés uniquement aux personnels médicaux.
Miel et cicatrisation : comprendre le pouvoir cicatrisant
Pourquoi le miel a-t-il ce pouvoir cicatrisant ? « On sait déjà que le miel possède des propriétés antibactériennes liées entre autres à son osmolarité et à la production d’eau oxygénée. La glucose-oxydase, enzyme sécrétée par les glandes hypopharyngiennes de l’abeille, transforme le glucose présent dans le nectar en acide gluconique, avec libération d’eau oxygénée », explique Ghislaine Pautard. « Par contre, on ignore encore ce qui se passe au niveau des plaies », poursuit-elle. Un groupe de recherche, composé de chercheurs de la faculté de pharmacie de Limoges, de l’IUT de Bourges et du CHU de Limoges, s’intéresse à la physiologie de la cicatrisation par le miel. Celui-ci n’a pas encore livré tous ses secrets !